CONCLUSION :

 

(Nous avons fais une interview de Mr. Benoît Virole, expert en la question à propos d’une réelle addiction aux jeux vidéo, et cette vidéo-interview ne peut s’afficher sur le site c’est pourquoi nous vous invitons à suivre le lien qui suit la conclusion ci-dessous pour regarder l’interview).

 

A travers notre étude faite précédemment et l’interview de Benoît Virole, docteur en psychopathologie et expert en jeux vidéo, nous répondrons, dans cette conclusion, à la question principale de notre travail :

 

En quoi le jeu vidéo constitue une addiction ?

 

Dans notre première partie, nous avons vu que le jeu vidéo, s’il est pratiqué en permanence en devenant le principal centre d’intérêt du joueur, empiète sur les relations sociales de celui-ci en provoquant des conflits familiaux scolaires etc. De plus, on observe que l’individu, avant d’arriver à ce stade de consommation du jeu, révélait des problèmes sociaux (sexuels, identitaires, etc.) et s’est donc engouffré dans un monde virtuel lui procurant du plaisir.

Ce monde virtuel auquel il appartient entièrement, le rend prisonnier et permet d’établir une comparaison avec les toxicomanes, dépendant de drogues, et ne pensant donc qu’à subvenir a ses manques et les poussant à un isolement social. Ce même comportement que l’on retrouve chez le joueur intense de jeux vidéo et le toxicomane « grand consommateur », nous permet d’établir le fait que le jeu vidéo est une addiction comportementale.

 

De plus, nous avons vu dans notre deuxième partie qu’une partie de jeu vidéo intense libère de la dopamine dans le centre du plaisir du cerveau, de même qu’un toxicomane libère de la dopamine dans son cerveau quand il comble ses manques par la prise de substances.

Toutefois, la dopamine se libère aussi lors de l’acte sexuel ou de la pratique du sport donc cela n’en est rien spécifique d’une addiction.

Par ailleurs, dans le cas des ultimes consommateurs de jeux vidéo, un traitement par clinique est proposé à l’hôpital Marmottant – à Bordeaux, Dr J-C. Matysiak - pour traiter les problèmes sociaux de l’individu, comprendre son attachement permanent aux jeux vidéo et le détacher progressivement ou brutalement de ceux-ci. On observe un exemple similaire dans les sevrages imposés aux toxicomanes pour arrêter de se droguer, par exemple.

 

Il en va de soi que la comparaison avec la prise de substances psycho-actives se termine en ce point puisqu’il n’existe pas de substances concrètes dans le jeu vidéo. En effet le toxicomane dépendant de cannabis, ressent un plaisir immédiat en fumant la substance et celle-ci peut avoir des effets néfastes sur le moment – convulsions par exemple-.

Or, pour les jeux vidéo, une consommation même intense, n’entraine pas d’effets pathologiques immédiats sur l’individu (cependant un syndrome de sevrage du jeu sur longue durée peut amener à une dépression due au manque).

 

Le jeu vidéo ne constitue donc pas une addiction aux substances  mais seulement une addiction comportementale.

 

Enfin, la cause matérielle du plaisir, c’est-à-dire la dopamine, ainsi que le comportement addictif, ne sont pas les causes finales d’une éventuelle addiction. En effet, l’individu en jouant, fait le choix de l’immersion dans un monde virtuel, qui pourrait être considéré comme une cause de la totale dépendance car l’individu s’emprisonne totalement et privilégie l’investissement d’un monde numérique à l’investissement d’un monde réel, en participant à une expérience active, mobilisant l’ensemble des ses ressources cognitives.

 

CLIQUEZ ICI POUR AFFICHER L'INTERVIEW DU DR. BENOÎT VIROLE

Notre devoir est désormais terminé, le lexique, les sources de nos recherches pour l’aide à la constitution de ce devoir, et nos 3 synthèses  respectives seront sur les liens suivants :

SYNTHESE ASSARAF OURIEL

SYNTHESE UZZAN NAFTALY

SYNTHESE SAMAMA SACHA

 

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